Le couperet est enfin tombé. Hier soir, à 18h00, la plateforme Parcoursup a communiqué les premiers résultats, tant attendus par les futurs Bacheliers.

Le moins que l’on puisse dire, c’est qu’il aura fallu attendre de longues minutes puisque Parcoursup a d’abord planté en raison d’un trop grand nombre de connexions. Première surprise. Comment les services compétents n’ont pas été en mesure de calibrer le traffic d’un site web dont on connait globalement le volume d’internautes. Ne sait-on pas au Ministère de l’Éducation Nationale le nombre de Bacheliers pour 2018 ?

Concernant les affectations, on constate que le départ est bien plus difficile pour Parcoursup que pour APB. Hier soir, 50% des lycéens qui obtenaient une orientation contre environ 70% l’an dernier pour APB.

Il s’en est suivi sur les réseaux sociaux, et notamment sur Twitter, un déferlement de réactions, plutôt négatives, de la part des lycéens pour critiquer la nouvelle plateforme.

 

APB, Parcoursup, ou quel que soit le nom ou l’algorithme mis en place, le problème de fond reste le nombre de places limitées dans l’enseignement supérieur.

Depuis plusieurs années le nombre de Bacheliers augmente de façon significative. En face, les capacités des universités et sections BTS/DUT n’ayant quasiment pas augmenté, c’est mathématique ! On ne peut pas accueillir tout le monde.

Cette situation n’est clairement pas assumée par l’État.

 

Autre sujet, la qualité de l’orientation. Malgré la réalité du marché de l’emploi, personne ne prévient les futurs Bacheliers que certaines filières, comme STAPS ou Psychologie, pour ne citer qu’elles, sont souvent des voies sans débouchés professionnels.

 

Dernier point, le manque d’entente et de synergie entre l’enseignement supérieur public et privé.

Questionnez un lycéen de terminale, et demandez-lui si son établissement lui a présenté d’autres moyens que Parcoursup pour son orientation. Dans la plupart des cas, non.

Et pourtant, la complémentarité du public et du privé est une force. D’abord en matière d’offres de formation, et surtout une alternative en matière de places.

Parcoursup n’est pas la seule ouverture vers l’enseignement supérieur

 

Pour l’heure, souhaitons aux lycéens réussite pour le Baccalauréat et que leurs vœux sur Parcoursup aboutissent.

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